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  Гомеопатия
Одесские крупинки или globuli по-одесски.

Украинский гомеопатический ежегодник: Приоритетом в гомеопатии является пациент • Imberechts J. En homoeopathie, la priorite: le patient

~~~ 11-12.I.25 - II МЕЖДУНАРОДНАЯ КОНФЕРЕНЦИЯ ПО ГОМЕОПАТИИ И РАКУ (МУМБАИ, ИНДИЯ) ~~~ 24.I.25 - XXXV ЮБИЛЕЙНАЯ КОНФЕРЕНЦИЯ "РАЗВИТИЕ ГОМЕОПАТИЧЕСКОГО МЕТОДА В СОВРЕМЕННОЙ МЕДИЦИНЕ" (МОСКВА, РФ) ~~~ 04.II.25 - МЕЖРЕГИОНАЛЬНОЕ ЕЖЕМЕСЯЧНОЕ ЗАСЕДАНИЕ НМГООО (ОДЕССА, УКРАИНА) ~~~ 07-08.II.25 - МЕЖДУНАРОДНЫЙ СИМПОЗИУМ ОТ "BOIRON" (БОГОТА, КОЛУМБИЯ) ~~~ 21-23.II.25 - МЕЖДУНАРОДНАЯ КОНФЕРЕНЦИЯ "ГОМЕОПАТИЧЕСКИЕ ВОЛНЫ" (ЛОС-АНДЖЕЛЕС, США) ~~~ 22-23.III.25 - КОНФЕРЕНЦИЯ SIOMI С МЕЖДУНАРОДНЫМ УЧАСТИЕМ (ФЛОРЕНЦИЯ, ИТАЛИЯ ~~~ 28-30.III.25 - XXI КОНГРЕСС FIAMO С МЕЖДУНАРОДНЫМ УЧАСТИЕМ (ОРВИЕТО, ИТАЛИЯ) ~~~ 04-06.IV.25 - ГЛОБАЛЬНАЯ ОБЪЕДИНЕННАЯ СЕВЕРОАМЕРИКАНСКАЯ КОНФЕРЕНЦИЯ ГОМЕОПАТОВ В ОНЛАЙН-ФОРМАТЕ JAHC-2025 (РЕСТОН, США) ~~~ 12.IV.25 - ЕЖЕГОДНАЯ КАНАДСКАЯ ГОМЕОПАТИЧЕСКАЯ КОНФЕРЕНЦИЯ С МЕЖДУНАРОДНЫМ УЧАСТИЕМ (МИССИСОГА, КАНАДА) ~~~ 02-03.V.25 - VII МЕЖДУНАРОДНЫЙ КОНГРЕСС SHISSO (СТРАСБУРГ, ФРАНЦИЯ) ~~~ 14-17.V.25 - 78-Й ВСЕМИРНЫЙ КОНГРЕСС LMHI (УТРЕХТ, НИДЕРЛАНДЫ) ~~~ 20-22.VI.25 - КОРСАКОВСКИЕ ЧТЕНИЯ (ПРИВОЛЖСКИЙ, РФ) ~~~

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EN HOMOEOPATHIE, LA PRIORITE: LE PATIENT



Dr Jacques IMBERECHTS
MD, MFHOM (Lon), FFHOM (Lon), SRHB, ECH, LMHI
Brussels, Belgium

Organon: §1.
La première, l’unique vocation du médecin est de rendre la santé aux personnes malades; C’est ce qu’on appelle guérir. Note: Sa mission n’est pas, comme l’ont cru tant de médecins qui ont perdu leur temps et leurs forces à courir après la célébrité, de forger des systèmes en combinant ensemble des idées creuses et des hypothèses sur l’essence intime de la vie et la production des maladies dans l’intérieur invisible du corps ou de chercher incessamment à expliquer les phénomènes morbides et leur cause prochaine, qui nous restera toujours cachée, en noyant le tout dans un fatras d’abstractions inintelligibles, dont la pompe dogmatique en impose aux ignorants, tandis que les malades soupirent en vain après des secours.
Nous avons assez des ces savantes rêveries, qu’on appelle médecine théorique, et pour lesquelles on a même institué des chaires spéciales.
Il est temps que tous ceux qui se disent médecins cessent enfin de tromper les pauvres humains par des paroles vides de sens, et qu’ils commencent à agir, c’est à dire à soulager et guérir réellement les malades.
§2.
Le Bel Idéal de la Guérison consiste à rétablir la santé d’une manière prompte, douce et durable, à enlever et détruire la maladie tout entière, par la voie la plus courte, la plus sûre et la moins nuisible, en procédant d’après des inductions faciles à saisir.
§3.
Quand le médecin aperçoit nettement ce qui est à guérir dans les maladies.
C’est à dire dans chaque cas morbide individuel (connaissance de la maladie, indication); lorsqu’il a une notion précise de ce qui est curatif dans les médicaments, c’est à dire dans chaque médicament en particulier (connaissance des vertus médicales); lorsque, guidé par des raisons évidentes, il sait choisir la substance que son action rend le plus appropriée à chaque cas (choix du médicament), adopter pour elle le mode de préparation qui convient le mieux, estimer la quantité à laquelle on doit l’administrer, et juger du moment où cette dose doit être répétéeen un mot, faire de ce qu’il y a de curatif dans les médicaments à ce qu’il y a d’indubitablement malade chez le sujet une application telle que la guérison doive s’en suivre; quand enfin, dans chaque cas spécial, il connaît les obstacles au retour à la santé, et sait les écarter pour que le rétablissement soit durable, alors seulement il agit d’une manière rationnelle et conforme au but qu’il se propose d’atteindre, alors seulement il mérite le titre de vrai médecin.
Nous pourrions ainsi poursuivre la lecture de cet ouvrage remarquable écrit par Hahnemann et réécrit à six reprises au fur et à mesure de l’amélioration de son expérience clinique et de l’avancement de ses recherches.
Mais l’Homoeopathie est un système thérapeutique, une manière soigner les gens qui ne supprime pas les symptômes comme d’autres systèmes thérapeutiques tentent de le faire.
L’Homoepathie ne comporte pas de médicaments anti-douleur, anti-diarrhéiques, anti-inflamatoires, anti-dépressifs, anticonceptionnels, anticoagulants, etc. Ma médecine homoeopathique est pro. Elle accom-pagne et stimule les capacités d’autodéfense du patient traité par des substances qui sont expérimentalement étudiées chez des personnes en bonne santé.
Nous avons donc deux catégories de patients:
Les volontaires bien portants qui expérimentent les substances pour en faire connaître les réactions caracté-ristiques, les signes et symptômes qui leur sont propres et
Les patients consultants dont il faut comprendre les caractéristiques réactionnelles, les signes et symptômes représentatifs de leurpersonnalité, de leur caractère, de leur biologie et de leur pathologie.
Mais dans les deux situations, le point important c’est l’Individualisation.
L’importance de l’individualisation, de la personnalisation des symptômes implique une connais-sance de leurs modalites personnalisantes, par exemple une fièvre à 40° ne caractérise en rien l’individu qui fait cette fièvre.
En effet, pendant la fièvre, certains ont soif, d’autres n’ont pas soif. Certains sont agités, d’autres sont abattus. Certains transpirent, d’autres ont la peau sèche. Certains frissonnent ou grelottent de froid, d’autres ont trop chaud et se découvrent. Etc... Voilà quelques manièresde faire une fièvre qui caractérise la forme particulière dont l’individu fait cette fièvre. C’est donc dans la modalité que gît l’élément person-nalisant du symptôme, et c’est par l’apprentissage de l’auto-observation qu’un individu apprend à se con-naître utilement pour participer au dialogue avec son thérapeute homoeopathe. Ou pour participer à l’expéri-mentation d’une substance qui pourrait servir deremède.
C’est par les modalités qu’un symptôme banal acquiert un caractere personnel.
Il faut insister à ce point de l’exposé sur le caractère strictement experimental, soit en pathogénésie pure, soit en expérimentation clinique observable, des commentaires qui vont suivre. Il ne s’agit en aucune manière d’interprétation d’ordre physiopathologique ou psycho-psychanalytique du pourquoi ni du comment qui pourrait, selon une théorie quelconque, être supposée derrière le fait observé.
En effet, en homoeopathie, la connaissance de soi n’est pas une explication du phénomène, mais l’observation la plus strictement possible de ce qui est ressenti ou observé.
Pour obtenir la correspondance entre la symptomatologie manifestée par le patient dans la clinique et la symptomatologie manifestée par l’expérimentateur dans les expériences pures vécues lors d’une patho-génésie, il est important de respecter la terminologie qui a permis la formulation de la sensation éprouvée ou du symptôme manifesté, en évitant l’utilisation de synonymies interprétatives.
Par la déformation du prisme personnel de l’observateur expérimentateur ou clinicien, les interpré-tations ont l’inconvénient de biaiser une des deux réalités biologiques dont la confrontation permettra de percevoir la similitude.

CATEGORIES DE MODALITES

On schématise les modalités les plus utiles en douze catégories:
1. Circonstances d’apparition.
2. Type de sensation éprouvée.
3. Gradient d’installation.
4. Degré d’intensité.
5. Localisation exacte et latéralité.
6. Extension, irradiation et vagabondage du phénomène.
7. Horaire, fréquence et périodicité.
8. Alternance du phénomène avec un autre phénomène.
9. Concomitance du phénomène avec un autre phénomène.
10. Modalités d’aggravation ou d’amélioration.
11. Etat de l’humeur et du caractère avant, pendant et après l’apparition du phénomène.
12. Chronologie d’apparition du phénomène dans l’ensemble de la biopathographie et séquence d’apparition et de succession des phénomènes observés..
1) CIRCONSTANCES D’APPARITION.
C’est en examinant les circonstances d’apparition qu’on peut repérer un éventuel facteur etiologique ou causal, facteur déclenchant du phénomène éprouvé.
Bien que les symptômes étiologiques soient rarement fournis par les expérimentations pathogénési-ques ou provings et qu’ils sont d’origine clinique, ils représentent cependant la faille dans la cuirasse d ’auto-défense. En effet, c’est à partir d’eux que la symptomatologie morbide s’est enclenchée.
Par exemple, si on remarque qu’une séquence de phénomènes est apparue après que le patient ait éprouvé un chagrin par la mort d’un être cher, ce chagrin pourrait être considéré comme étiologique de la vulnérabilité latente du patient. D’autres personnes subissent régulièrement le chagrin par la mort d’un être cher sans pour autant développer des symptômes pathologiques, parce qu’ils n’ont pas cette vulnérabilité latente et caractéristique du patient affecté.
2) LE TYPE DE SENSATION EPROUVEE.
Il n’est pas équivalent d’avoir une sensation de chaleur qu’une sensation de brûlure, une sensation de froid qu’une sensation de gelure. L’intensité du phénomène éprouvé est à l’image du seuil de sensibilitéde la personne qui l’éprouve.
Il en va de même pour une sensation d’endormissement ou de fourmillement ou de paralysie ou d’anesthésie.
La douleur, comme un mal aux dents ou un mal à la tête (aching), est différente de la douleur inflam-matoire et irritative (sore) ou ulcérative, ou de contusion (bruise). Une douleur vrillante (bore) diffère d’une douleur de brisure (broken) ou d’une coupure (cutting) ou d’un coup de couteau (stabbing) ou d’une blessure par balle ou par lance (shooting). Une contusion (bruise) est différente d’une douleur d’entorse ou de foulure (sprain). La sensation éprouvée par une piqûred’insecte (sting) est différente de la piqûre d’aiguille (stich). Unedouleur tirante (drawing) est d’un autre type que la douleur déchirante (tearing). Autant de modalités des sensations éprouvées qui impliquentune qualité dans l’observation du phénomène éprouvé.
3) LE GRADIENT D’INSTALLATION ET DE DISPARITION.
Certaines douleurs apparaissent et disparaissent avec un gradient d’installation qui caractérise la réactivité de l’individu qui l’éprouve.
Certaines douleurs apparaissent brusquement et disparaissent brusquement. D’autres apparaissent brusquement et disparaissent progressivement. D’autres apparaissent progressivement et disparaissent brusquement. Certaines enfin apparaissent progressivement et disparaissent progressivement.
4) LE DEGRE D’INTENSITE.
Nous nous trouvons à ce niveau face à un paramètre qui demande une minutie de formulation de la part de quatre personnes: ? l’expérimentateur qui s’observe? l’observateur de l’expérimentation qui enregist-re la formulation de l’expérimentateur? le patient qui se décrit? le clinicien qui note les symptômes décrits.
Ces quatre personnages doivent s’exercer à une formulation transmissible et comparable de l’intensité de ce qu’ils éprouvent ou de ce qu’on leur rapporte. Diverses échelles ont été suggérées qui sont surtout utiles quand il s’agit de comparer l’évolution des modifications d’états successifs.
«Mieux» ou «moins bien» ne permettent pas une évaluation suffisante, notable, analysable et trans-missible de l’évolution d’états successifs. Il est fréquent dans l’évolution du traitement de migraines d’obser-ver deux types d’améliorations. D’une part, certains patients rapportent une diminution des fréquences, d’autres signalent une diminution des intensités. D’autres encore rapportent des diminutions de fréquences avec augmentation d’intensité. Enfin, certains rapportent une diminutiondes fréquences et de l’intensité.
Il est utile de faire estimer par les expérimentateurs et par lespatients, tant la fréquence d’apparition des phénomènes éprouvés que leur pourcentage d’intensité. Certaines terminologies donnent une approximation, elles aussi utilisables, qui vont de «faible» (degré 20) à «supportable» (degré 40), à «moyen» (degré 60), à «fort» (degré 80) et à «insupportable» (degré 100).
Cette auto-observation demande un apprentissage d’objectivation, tant pour l’expérimentateur que pour l’observateur, le patient et le clinicien. Ce n’est pas inné, ce doit être exercé.
5) LOCALISATION EXACTE ET LATERALITE.
Les tropismes morphologiques, tissulaires ou organiques sont aussi des modalités personnalisantes d’un symptôme. On connaît les migraines toujours localisées dans la région frontale chez certains, dans larégion occipitale chez d’autres, dans l’hémiface droit chez certains, dans l’hémiface gauche chez d’autres encore. Il s’agit là de caractéristiques de localisation et de latéralité qui caractérisent l’individu concerné.
On connaît des personnes dont la symptomatologie est systématiquement de latéralité droite et d’autres de latéralité gauche. Il en est qui ont une latéralité croisée: un côté est affecté pour la partie supérieure du corps, tandis que l’autre l’est pour la partie inférieure. Par exemple, on connaît très bien l’homolatéralité de la douleur de gorge à droite avec la douleur à l’oreille droite, à l’œil droit et les troubles hépatiques (le foie se trouve à droite).
On connaît aussi l’hétérolatéralité ou la controlatéralité de l’amygdalite droite avec otalgie gauche ou sinusite gauche.Une controlatéralité fréquente qui peut être caractéristique est l’arthrite de l’articulation du membre supérieur droit concomitante à l’arthrite des articulations du membre inférieur gauche ou vice versa.
6) EXTENSION, IRRADIATION ET VAGABONDAGE.
Une sensation apparue à un certain endroit du corps n’est pas toujours statique, mais souvent dynamique. Quand elle apparaît à un endroit du corps, il arrive fréquemment qu’elle se déplace ou s’étende de son point d’origine vers une autre localisation voisine ou à distance, parfois même à un autre organe, allant jusqu’à la notion de métastase symptomatique avec persistance ou disparition de la sensation à la localisation d’origine.
Dans certains cas, cette extension prend un caractère radiaire ou irradiant, en s’étendant dans plusie-urs directions, comme en étoile ou en rayon, telle par exemple la douleur de dos qui caractérise le remède Berberis.
Un troisième type de déplacement d’une sensation éprouvée à partir de son endroit d’origine est le vagabondage (wandering). C’est le cas de ces douleurs qui errent d’une articulation à l’autre, sans qu’on y perçoive une logique topographique.
7) HORAIRE, FREQUENCE ET PERIODICITE.
Les symptômes n’ont pas une durée constante ni continue. Leur temps d’apparition, par contre, peut correspondre à certaines heures. Ils disparaissent ensuite et réapparaissent encore.
Nombreux sont ceux qui ont éprouvé des réveils spontanés à une heure précise de la nuit. Certains éprouvent une sensation de brusque fatigue à certains moments de la journée.Ces modalités horaires caractérisent leur chronobiologie.
Outre le caractère horaire d’apparition et de disparition des symptômes, la périodicité avec laquelle ils apparaissent représente une image deleur chronobiologie.
Dans les modalités d’horaire ou de temporalité, il faut aussi considérer les phénomènes qui systématiquement apparaissent avant, pendant et après l’apparition d’une réaction biologique.
Un exemple facile à comprendre et bien connu des dames sont les symptômes à la tête, au thorax, aux seins, au bas-ventre, au bas du dos ou dans les modalités caractérielles, avant, pendant et après les règles.
C’est ce qu’on appelle le syndrome prémenstruel, périmenstruel ou postmenstruel.
La physiopathologie actuellement connue ne leur donne pas une signification claire. Ces syndromes sont cependant éminemment utiles dans la recherche du remède homoeopathique, car ils se sont manifestés à l’occasion des expérimentations pathogéniques pures ou provings des substances utilisées en homoeopathie.
La fréquence horaire, quotidienne, hebdomadaire, mensuelle ou autre est aussi un paramètre qui caractérise la chronobiologie du patient. Cette fréquence est repérable dans certaines biopathologies pures, mais aussi et surtout dans les annotations de l’évolution clinique.
8) ALTERNANCE DU PHENOMENE AVEC UN AUTRE PHENOMENE.
Il est fréquent et caractéristique du rythme biologique du patient concerné que l’organisme présente une alternance de certains symptôme savec d’autres. Cela pourrait être mis en rapport d’ailleurs avec le phénomène métastatique dont il fut question à propos des modalités d’extension. Par exemple, il est fréquent de constater qu’un épisode de céphalée alterne avec une diarrhée ou qu’une sensation de chaleur alterne avec une sensation de froid ou de frisson. Ces phénomènes d’alternance participent éminemment à personnaliser le symptôme d’un patient donné.
9) CONCOMITANCE DU PHENOMENE AVEC UN AUTRE PHENOMENE.
Dans le même ordre d’idées, la simultaneité itérative d’un symptôme avec un autre symptôme peut être, elle aussi, significative du caractère personnel de la réactivité d’un individu.
Par exemple, une transpiration de la paume des mains qui apparaît au moment où surgit le mal de tête ou qui accompagne systématiquement une réaction émotionnelle.
10) MODALITES D’AGGRAVATION ET D’AMELIORATION.
Ce sont vraisemblablement les modalités pratiquement les plus utiles de toutes les modalités personnalisantes d’un symptôme en homoeopathie.
Il s’agit des circonstances: de temps, d’espace, de mouvement, de position, de météorologie, de saison, de chaleur ou de froid, de sécheresse ou d’humidité, d’altitude, de proximité ou d’éloignement du bord de mer, de pression ou de décompression, de flexion ou d’extension, de bruit ou de silence, d’obscurité ou de luminosité, dans lesquelles le symptôme examiné s’atténue ou s’exacerbe.
Dans la tradition de l’expérience accumulée, il semble bien que les symptômes d’aggravation aient plus d’importance que les symptômes d’amélioration, sauf quand ces derniers sont extrêmement frappants et inhabituels.
Par exemple, la céphalée frontale améliorée ou aggravée par l’application d’une main chaude ou la pression d’un objet froid.
On peut citer aussi les douleurs de ventre améliorées par l’application d’une bouillotte chaude, les douleurs au vertex de la tête améliorées par l’application d’un sac de glace, les migraines améliorées par l’obscurité et aggravées par le bruit.
11) ETAT DE L’HUMEUR ET DU CARACTERE AVANT, PENDANT ET APRES L’APPARITION DU PHENOMENE.
Ce point est extrêmement important, lui aussi, puisqu’il exprime, tant au niveau de l’expérimentation que de la clinique, des modalités neurophysiologiques, mentales et émotionnelles, dont chacun sait qu’elles participent de façon importante à la réactivité des patients humains et animaux. Citons, pour mémoire, déjà évoqués plus haut, les symptômes qui précèdent, accompagnent ou succèdent aux règles chez les dames: tristesse, pleurs, irritabilité, activité ou indolence, langueur ou enthousiasme.
En pédiatrie, par exemple, l’observation par la mère du comportement intellectuel, émotion-nel et caractériel des enfants avant, pendant et après l’apparition d’un symptôme est un adjuvant éminemment précieux pour l’évaluation d’un symptôme ou de son évolution.
12) CHRONOLOGIE D’APPARITION DU PHENOMENE DANS L’ENSEMBLE DE LA BIOPATHOGRAPHIE ET SEQUENCE D’APPARITION ET DE SUCCESSION DES PHENO-MENES OBSERVES.
a) la biopathographie: L’observation d’un phénomène biologique n’est pas un phénomène ponctuel, mais s’inscrit dans une histoire. Elle démarre dans les antécédents familiaux et se poursuit tout au travers des étapes de la vie. Chacune module la suivante avec parfois des caractères constants qui se perpétuent tout au long de l’histoire évolutive de l’être vivant qu’on observe.
La biopathographie est la transcription de cette histoire dans tous ses paramètres modalisés.
C’est par l’examen de cette biopathographie qu’il nous est possible d’avoir une vision globale, dite holistique, d’un être vivant, non seulement dans la situation d’aujourd’hui, mais surtout dans une vision panoramique de son évolution au cours du temps. Cette vision panoramique va au-delà de la simple collection séquentielle des événements. Elle doit inclure aussi l’évolution séquentielle des modalités symptomatiques dont nous avons parlé plus haut pour avoir une image vraie et personnalisée de la vulnérabilité et de la capacité réactionnelle de la personne que nous devons comprendre.
Dans l’histoire d’une personne, la biopathographie permet de distinguer ce qui représente: ? la vulnérabilité de base encore silencieuse ?le facteur déclenchant des premières manifestations morbides et ?la cascade, causes et conséquences.
On verra le tableau symptomatologique des réactions premières en une fixation ultime pour aboutir enfin au tableau clinique complexe de l’aujourd’hui du patient où se mêlent des caractères constants et des caractères successivement modifiés, selon les heurs et malheurs des événements vécus et auxquels il fut réagi avec bonheur ou malheur, selon la capacité d’autodéfense du moment.
Par exemple, un organisme en bon équilibre présente des caractères confortables et non pathologiques qui permettent cependant de décrire une façon d’être et de réagir. Ils représentent un tableau de vulnérabilité latente. Selon la réactivité sous-jacente, à l’occasion d’un facteur déclenchant étiologique de sa vulnérabilité latente, il présentera des modalités réactionnelles défensives à visée réharmonisante qui le caractérisent et qui sont différentes d’un autre individu.
Beaucoup d’enfants sont Calcarea Carbonica, jusqu’au jour où un facteur étiologique fait surgir leur modalité d’autodéfense sous forme de Lachesis, Natrum Muriaticum ou Pulsatilla. Nous n’irons pas dans plus de détails qui concernent un cours d’homoeopathie plus approfondi.
b) séquence d’apparition et de succession des phénomènes. Certains rhumes commencent par une sensation d’obstruction nasale suivie d’un écoulement de type aqueux qui se poursuit par une morve épaisse et jaune accompagnée de congestion fronto-sinusale.
D’autres rhumes commencent par une congestion fronto-sinusale suivie d’une sensation de brûlures dans les conjonctives oculaires accompagnées ou suivies par des éternuements avec écoulement aqueux et abondant.
D’autres rhumes, enfin, commencent par une irritation prurigineuse à la racine du nez provoquant des éternuements avec évacuation aqueuse abondante suivie de picotements au voile du palais et se terminant par une morve épaisse et jaune qui dégage la congestion fronto-sinusale.
Voilà trois exemples parmi de nombreux autres qui nous indiquent une séquence d’apparition et de succession de manifestations symptomatiques qui, chacune d’entre elles, caractérisent et la vulnérabilité de base et la capacité réactionnelle d’un individu. Et l’ensemble de «l’aujourd’hui» peut s’insérer ou non dans la logique de la biopathographie.
Ceci nous permettra de comprendre l’expérimentateur ou le patient dans son «maintenant» et son «toujours» pour percevoir le remède qui correspond, non seulement à sa réactivité d’aujourd’hui - conséquence de toute son histoire - mais aussi le remède qui doit ressusciter sa capacité d’autodéfense à partir de l’image de sa vulnérabilité de base retrouvée jusqu’à sa phase latente.
Nous trouvons en Homoeopathie une thérapeutique qui respecte le patient à ce point qu’elle doit le comprendre à fond, en détail, pour réussir efficacement à lui restituer sa capacité d’autodéfense.
Le patient, celui qui soufre, qui endure, qui supporte, qui persévère et attend et laisse mûrir, est la base unique de toute la démarche d’un homoeopathe car c’est sur ce personnage patient que reposent tant notre connaissance des remèdes que l’information utile quand on veut le soulager.
Il n’est pas fréquent dans notre formation médicale, que nous puisions nous libérer des idées acquises ou de notre système de compréhension des phénomènes pour nous en tenir à la réalité simple jusque dans le respect de la terminologie formulée par le patient.
L’Homoeopathie n’est pas fondée sur des spéculations ou des théories, ni sur des considérations scientifiques toujours en cours de modification et d’amélioration. Elle s’appuie sur une expérience qui accumule les faits de diverses sources:
1. L’observation de patients formulée par un grand nombre de médecins
2. L’expérimentation pure de substance sur des personnes bien portantes.
3. La confirmation des données acquises dans la pratique clinique.
C’est une médecine de l’expérience, une étude objective de la symptomatologie clinique et une matière médicale établie par une symptomatologie expérimentale. En expérimentation pharmacologique, ou en consultation, l’Homoeopathie repose sur la clinique minutieusement modalisée, sur la formulation de la personne considérée et les symptômes, signes et caractéristiques réactionelles de la vitalité quigarde au travers des siècles une solidité à toute épreuve du temps, des analyses et variations des conditions de vie.
LE PATIENT
Totalité du patient dans l’espace

- son espace toute la géographie de
- son corps
- son esprit
- son émotion et sa relation avec son milieu
- de vie- de travail
- de loisir
- de famille
- de société
- dans le temps
- la chronologie d’apparition et de désappa-rition des signes et des symptômes et leur place dans la biopathographie.

L’individualité du patient

- son originalité
- ce qui le caractérise et le distingue des autres
- sa façon de percevoir
- le monde
- le temps
- les gens
- les choses
- sa façon de créer
· de produire
· d’évacuer
· d’affronter
· de subir
· de fuir
· etc.

Pour permettre au thérapeute de réunir un syndrome minimum de valeur maximale qui s’approche le plus de la réalité du patient à laquelle ressemblera le plus un ensemble de symptômes apparus chez les patients volontaires lors d’une des nombreuses expérimentations pathogénétiques d’une substance.

ПРИОРИТЕТОМ В ГОМЕОПАТИИ ЯВЛЯЕТСЯ ПАЦИЕНТ

Жак Имберехтс, Президент LMHI
Брюссель, Бельгия


§1
Первым и единственным призванием врача является возвращение здоровья больным людям. Его миссией вовсе не является, как считают многие, выдвижение бессмысленных гипотез о внутренней сущности жизни и возникновении болезней, а также поиск объяснений явления и причин смерти, в то время как больные продолжают умирать. У нас достаточно таких учёных рассуждений, называемых теоретической медициной; для них даже созданы специальные кафедры.
Пришло время, чтобы те, кто называет себя врачами, прекратили обманывать несчастных людей пустыми словами, и начали реально лечить их.
§2
Высшим идеалом лечения является восстановление здоровья – быстро, надежно, надолго, с устранением болезни самым коротким и наименее вредным способом.
§3
Врач должен чётко осознавать, что следует лечить.
В каждом конкретном случае следует четко знать, что является целительным в лекарстве (выбор лекарства), уметь подобрать наиболее подходящий способ приготовления лекарства и его назначения, и определить момент необходимого повторения дозы. Только тогда человек заслуживает звание врача.
Гомеопатия – это лечебная система, которая не отвергает симптомы, как это делают другие лечебные системы. Она не использует анальгетические или противовоспалительные и другие лекарства. Моя гомеопатическая медицина стимулирует аутоиммунные способности человека (самозащиту). Но основа – это индивидуализация, знание особенностей человека. Например, при температуре тела 40оС у одних наступает жажда, другие её не испытывают. Одни беспокойны, другие подавлены. Именно в таких модальностях тот или иной симптом приобретает индивидуальный характер.

КАТЕГОРИИ МОДАЛЬНОСТЕЙ.
Схематично выделяют следующие 12 категорий:

1. Обстоятельства возникновения.
2. Тип испытываемого ощущения.
3. Градиент установления/исчезновения.
4. Степень интенсивности.
5. Точная локализация и преобладание той или иной части тела.
6. Распространение, иррадиация и миграция явления.
7. Время, частота и периодичность.
8. Чередование данного явления с другими.
9. Совпадение одного явления с другим.
10. Модальности ухудшения и улучшения.
11. Состояние настроения и характера до, во время и после появления симптома.
12. Хронология проявления симптома в совокупности биопатографии, и последовательность возникновения и следования наблюдаемых явлений.


1. ОБСТОЯТЕЛЬСТВА ВОЗНИКНОВЕНИЯ.
Только исследуя их, можно выявить вероятный этиологический или причинный фактор. Например, если замечено, что некоторые симптомы возникли после кончины дорогого существа и испытанной печали, такая печаль может быть рассмотрена как этиологический фактор скрытой уязвимости пациента. Эти люди являются скрыто уязвимыми, так как у многих других лиц, переживших смерти близких людей, не наблюдают подобных симптомов.
2. ТИП ИСПЫТЫВАЕМОГО ОЩУЩЕНИЯ.
Ощущения жары и ожога, холода и обморожения не являются одинаковыми. Интенсивность испытываемых ощущений представляет собой картину порога чувствительности человека. Боль в зубах или цефальгия отличаются от боли при воспалении. Ощущения, испытываемые при укусе насекомого, отличаются от ощущения при уколе иглой. Все модальности испытываемых ощущений требуют качественного наблюдения.
3. ГРАДИЕНТ УСТАНОВЛЕНИЯ/ИСЧЕЗНОВЕНИЯ.
Некоторые боли возникают и проходят в соответствии с градиентом, который характеризует реактивность индивидуума. Некоторые боли появляются и исчезают внезапно, другие – постепенно; часть симптомов возникают постепенно, а исчезают внезапно, и наоборот.
4. СТЕПЕНЬ ИНТЕНСИВНОСТИ.
Для оценки степени интенсивности используют различные шкалы; это особенно важно, когда речь идёт о сравнении развития последовательных состояний. Фразы «лучше» или «не так хорошо» не позволяют достаточно оценить интенсивность. Некоторые врачи используют градацию: «слабая» (20)► «переносимая» (40) ► «средняя» (60) ► «сильная» (80) ► «непереносимая» (100).
5. ТОЧНАЯ ЛОКАЛИЗАЦИЯ И ПРЕОБЛАДАНИЕ ТОЙ/ИНОЙ ЧАСТИ ТЕЛА.
Мышечный, тканевой или органный тропизм - также личная модальность симптома. У одних локализация мигрени в области лба, у других – в затылочной области. У части лиц преобладает функциональное развитие правой стороны, у другой части – левой.
6. РАСПРОСТРАНЕНИЕ, ИРРАДИАЦИЯ И МИГРАЦИЯ ЯВЛЕНИЯ.
Возникающее ощущение зачастую является не статическим, а динамическим. Оно может появляться в одном месте, а затем перемещаться, распространяться. В некоторых случаях иррадиация имеет разнонаправленный характер. Третим типом перемещения симптома является его миграция (к примеру, когда артральгии перемещаются без всякой заметной топографической логики).
7. ВРЕМЯ, ЧАСТОТА, ПЕРИОДИЧНОСТЬ.
Симптомы не имеют постоянной продолжительности, но время их возникновения может соотноситься с каким-то периодом. Очень многие симптомы появляются в определенное время ночи. Такие временные модальности определяют хронобиологию. Здесь следует обращать внимание на явления, которые возникают до, во время и после появления биологической реакции. Наглядными примерами служат боли в груди (в нижних отделах живота, спины) до, во время и после менструации. Такие синдромы очень важны при выборе гомеопатического лекарства.
8. ЧЕРЕДОВАНИЕ ОДНОГО ЯВЛЕНИЯ С ДРУГИМИ.
Это связано с характерным биологическим ритмом пациента. К примеру, часто можно услышать, что головную боль сменяет диарея, или жар сменяется холодом (ознобом).
9. СОВПАДЕНИЕ ЯВЛЕНИЙ.
Также является проявлением индивидуальной реактивности человека. К примеру, гипергидроз ладоней при цефальгии или тревоге.
10. МОДАЛЬНОСТИ УХУДШЕНИЯ И УЛУЧШЕНИЯ.
Они являются наиболее полезными в гомеопатии. Речь идёт о следующих обстоятельствах: погода, движение, расположение, время года, удаленность или приближение к морю, тишина, шум, темнота или яркое освещение. Например, головная боль уменьшается (усиливается) при прикосновении теплой ладони.
11. СОСТОЯНИЕ НАСТРОЕНИЯ И ХАРАКТЕРА ДО, ВО ВРЕМЯ И ПОСЛЕ ПОЯВЛЕНИЯ СИМПТОМА.
Это очень важно, так как отражает нейрофизиологические, умственные, эмоциональные модальности, которые, как известно, участвуют в реактивности человека. К примеру, симптомы. Которые предшествуют менструациям, сопровождают их или возникают после завершения: печаль, плаксивость, раздражительность, усиленная деятельность или вялость, медлительность или воодушевление.
12. ХРОНОЛОГИЯ ПОЯВЛЕНИЯ СИМПТОМА В СОВОКУПНОСТИ БИОПАТОГРАФИИ, И ПОСЛЕДОВАТЕЛЬНОСТЬ ВОЗНИКНОВЕНИЯ НАБЛЮДАЕМЫХ ЯВЛЕНИЙ:
а) биопатография – передача истории всех модальных параметров человека. Только исследование биопатографии даёт возможность иметь глобальное представление о человеке не только в его нынешнем состоянии, но и в процессе его эволюции. Она даёт возможность выявить: скрытую уязвимость; факторы, вызывающие первые болезненные проявления; причины и следствия.
б) последовательность появления и следования явлений. В некоторых случаях ринит дебютирует состоянием «заложенности носа», за которым следуют водянистые выделения, затем сменяющиеся гнойными жёлтыми, с фронтально-синусинальной гиперемией. В других случаях вначале возникает гиперемия с ощущением жжения в оболочках глаз, а затем появляется насморк с обильными водянистыми выделениями. Эти случаи демонстрируют последовательность появления и следования симптоматических проявлений, которые характеризуют исходную уязвимость и реакцию человека. Подобная совокупность позволяет нам выбрать лекарство, которое соответствует не только сегодняшней реактивности пациента, но и позволяет активизировать явления самозащиты, основанные на его исходной уязвимости (до скрытой фазы).
Гомеопатия основана не на теоретических рассуждениях и научных толкованиях, она опирается на опыт, который приобретается в результате: 1) обследования больных большим числом врачей; 2) чистого экспериментирования на здоровых людях; 3) подтверждения данных клинической практики. Пациента рассматривают системно: всю «географию» его тела, духа, эмоций и отношений к среде; его жизнь, работу, досуг, семью, общество; хронологию появления и исчезновения симптомов. Учитывают индивидуальность личности: его оригинальность (то, что отличает от других); способность воспринимать мир, время, людей, вещи; способность творить, производить и ряд других характеристик.

HOMOEOPATHY: PATIENT IS THE PRIORITY
Dr Jacques IMBERECHTSMD, MFHOM (Lon), FFHOM (Lon), SRHB, ECH, LMHI
Brussels, Belgium


§1
The first and unique vocation of the physician is to return health to patients, that is to treat. The mission of the physician is not, as many physicians think, to make nonsensical hypotheses about inner essence of the life and occurrence of diseases, search for explanation lethal phenomena and causes brought them about while their patients continue to die. We have enough such scientific fabrications called theoretical medicine and there are even special departments of it.
The time has come for those who call themselves physicians to stop deceiving wretched people by senseless words and start the real treatment of them.
§2
The highest ideal of treatment is restoration of health-promptly, carefully and durably, to eliminate the disease by the shortest and harmless way.
§3
When the physician is aware, how to treat, i.e. in every case he knows for sure what is curative in the remedy, how to choose the most appropriate way to prepare the remedy and its indication, to define the moment when the dose is be repeated, only in this case the person deserves the title of real physician.
Homoeopathy is a therapeutic system which does not reject symptoms as other systems. It doesn’t use pain killers anti-inflammatory and other remedies. My homoeopathic medicine stimulates autoimmune abilities of the human (self-defense). But the main thing is individualization, knowledge of the human peculiarities. For example, at t 40oC some are thirsty, others do not feel thirst. Some are restless, others are depressed. It is in these modalities one and the same symptom acquires individual character.

CATEGORIES OF MODALITIES.


1. Circumstances of appearance.
It is while examining the circumstances of appearance that the physician may reveal the probable etiologic or causative factor. For example, when it was noted that some signs appeared after death of the beloved and grief, this grief may be regarded as ethioiligic factor of concealed vulnerability. While other patients experiencing death of the beloved do not exhibit such symptoms that is there people are not latently vulnerable.

2. Type of the experienced sensation.
Sensations of hot, burn, cold and frostbiting are not the same. Intensity of the experienced sensations is a threshold of the human sensitivity. Toothache or headache differ from inflammatory pain. Sensation from insect bite differs from the needle prick. All the modalities of the experienced sensations require qualitative observations.

3. Gradient of appearance and disappearance.
Some pains appear and disappear according to the gradient which characterizes reactivity of the individual. Some pains appear and disappear suddenly, others – gradually. Some pains appear slowly but disappear suddenly, others – vice versa.

4. Degree of intensity.
Different scale is applied for evaluation of the degree of intensity. It is especially important comparing development of successive conditions. «Better» or «non well» do not allow to make a correct evaluation. Some terminologists utilize the following gradation from «weak» (20)► to «tolerable» (40) ► «moderate» (60) ► «severe» (80) ► «unbearable» (100).

5. Exact localization and prevalence of the body part.
Muscular, tissue and organ tropism is also a personal modality of the symptom. There are cases of migraine localization in the frontal and occipital parts. Some have prevealing functional development of the right side, others – of the left one.

6. Extension, irradiation and wandering (vagabondage) of the phenomenon.
The sensation is not static, it is dynamic. It may appear at one place, then shift, extend. In some cases extension of the sensation is of irradiation character and spreads into different directions. The third type of extension of the experienced sensation is wandering, migration of the sensation. It is when pains «wander» from one joint to another without any topographic logic’s.

7. Time, frequency and periodicity.
The symptoms do not have permanent duration, but the time of their appearance may correlate with some time. A lot of symptoms appear at definite time at night. These time modalities characterize their chronobiology. Attention should be paid to signs which arise systematically before, during and after biological reaction. Symptoms in the chest, in the lower abdomen, back, etc before, during and after menses are the illustrative example. These syndromes are very important in choosing homoeopathic remedy.

8. Alternation of one phenomenon with the other one.
It is associated with characteristic biological rhythm of the patient. For example, it is noted that headache may be replaced by diarrhea or feeling of hot is replaced by feeling of cold or chill.

9. Coincidence of one phenomenon with the other one.
It is also a characteristic sign of individual reactivity of the patient. For example, perspiration from the hands during headache or in anxiety.

10. Modalities of aggravation and amelioration.
They are the most useful in homoeopathy. We speak about such circumstances as weather, motion, localization, season, remoteness or closeness to the sea, silence, noise, darkness or bright light. For example, headache may increase or decrease on application of warm hand.

11. Mood and character before, during and after symptom appearance.
They are very important as they reflect neurophysiological, mental, emotional modalities which are known to take part in the human reactivity. For example, let’s remember symptoms which precede, accompany and appear after menses in women: sadness, whining, irritability, hyperactivity or flaccidity, slowness or enthusiasm.

12. Chronology of symptom appearance in combination of biopatopgraphy and sequence of appearance and succession of the observed phenomena.
a) biopathography is a history of all model parameters of the human. Examination of biopathography gives a possibility to have a global image of the human not only in his present state but also during his evolution. It gives a possibility to reveal concealed vulnerability, factors causing first painful manifestations as well as causes and effects.
b) sequence of appearance and succession of phenomena. In some cases running nose begins with a sensation of nasal congestion followed by watery discharge which becomes purulent yellow with frontal-sinus hyperemia. In other cases frontal-sinus hyperemia is first with a burning sensation in the eye connective tissue and then running nose appears with abundant watery discharge. These cases demonstrate sequence of signs and succession of symptomatic manifestations which characterize initial vulnerability and reaction of the person. This combination allows us to choose the remedy that corresponds to the present day reactivity and must cause self-defense basing on the picture of his initial vulnerability to latent phase.
Homoeopathy is not based on theoretical speculations and scientific explanations, it is based on experience which is acquired as a result of: 1) examination of the patients by a large number of physicians; 2) pure experiment on healthy people; 3) confirmation of the data of clinical practice. The patient is considered in the whole system: the whole «geography» of his body, spirit, emotions and relations in the society; his life, work, leasure time, family, society; chronology of appearance and disappearance of the symptoms. Individual features of the patient are taken into consideration: his eccentricity, his difference from the others, his ability to percept the world, time, people objects, to create, to produce, etc.

Пріоритетом у гомеопатії є пацієнт. Ж. Імберехтс (Брюсель, Бельгія)
У лекції надані основні моменти класичної клінічної гомеопатії, що не мо-жуть бути дискредитованими пседонауковими вигадками та гіпотезами теоретичної загальної медицини. Автором доведено, що лише уважне і системне розглядання пацієн-та та модальностей його загального та сучасного стану дає змогу доходити суті захво-рювання, що дозволяє призначити цілком відповідний лікарський препарат. Розглянуті дванадцять головних категорій модальностей, що сприяють роботі кваліфікованого лі-каря-практика.

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Украинский гомеопатический ежегодник: Приоритетом в гомеопатии является пациент • Imberechts J. En homoeopathie, la priorite: le patient
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